Sauveteurs auxiliaires

Missions des sauveteurs auxiliaires

Un peu d’histoire…

Le feu faisait partie du quotidien. Chacun y pensait et s’en protégeait à sa façon. Avec l’évolution, siècle après siècle, malgré les progrès, le comportement de l’être humain restai le même. Si très vite l’homme dû s’équiper pour lutter contre le feu, très vite on se rendit compte que sans organisation, la panique prenait le pas sur l’efficacité. Ce fut la raison pour laquelle, dans chaque commune, suivant une conviction quasi instinctive, on suivit une démarche précise en cas de sinistre.

Au sujet "d’auxiliaires" on s’aperçoit que ce mot était peu employé lors des siècles précédents; en revanche, le terme "volontaires" revenait très souvent. Il était attribué surtout à ceux qui s’affiliaient aux diverses sociétés de secours dans le but d’aider les personnes sinistrées après l’extinction des flammes.

La nécessité d’avoir des auxiliaires, comme on l’entend aujourd’hui, se fit vite sentir. Comme dit précédemment, en cas de sinistre, la panique du public était souvent un problème qui mettait en danger la vie des simples badauds. L’incendie du grand quai, en 1871 en fournit la preuve. C’est d’ailleurs cette même année que l’idée officielle de créer un corps de sauveteurs auxiliaires pris forme. Après discussions, consultations, analyses, le premier corps de sauveteurs auxiliaires fut créé en 1874.

Ce "groupement" pris tout d’abord le nom de "Corps des constables de Genève". Ce mot constable, traduit de l’anglais signifie "officier". Ces bénévoles, voulant s’affirmer comme tels aux yeux de certains, prirent trop d’importance dans la cité et leur dénomination dû être changé en Corps des Sauveteurs auxiliaires.

Que font-ils et pourquoi?
Ils travaillent aux côtés des pompiers ou des policiers. En fait ce sont des hommes de bonne volonté qui bénévolement, viennent au secours de leur prochain en cas d’incendie ou d’autres catastrophes d’ordre accidentel ou naturel. Leur travail principal est donc d’éloigner les curieux, de s’occuper de circulation, de bloquer des carrefours, de protéger les biens d’autrui, d’aider à l’évacuation des lieux ou de donner, le cas échéant, les premiers soins aux blessés.

Parallèlement, ils ne sont pas seulement là qu’en cas de sinistre. Leur présence est aussi nécessaire lorsque la commune organise des fêtes; la fête des écoles, le 1er août, la fête de l’escalade des écoles, par exemple, où ils s’activent pour le service des repas, après, dans certaines communes, les avoir préparés avec beaucoup de compétence. Donc des sauveteurs auxiliaires qui se dévouent mais qui par leur geste trouvent au sein de leur groupement une même motivation ce qui, d’emblée, autorise "l’amitié"

Or, chacun le sait, l’amitié n’est pas forcément l’apanage de tous les groupements. Si être auxiliaires, c’est aider, on peut aussi aider à être heureux. L’auxiliaire n’est pas homme avant tout?

Effectivement, chacun ayant un métier, une activité, une famille, si ces hommes ont choisi d’être auxiliaires, c’est parce qu’il a en chacun d’entre eux, un petit quelque chose qu’ils peuvent offrir aux autres.

Finalement être homme n’est pas qu’être soi-même, mais c’est également entrer dans le cercle de la société et que sans tendre la main, il n’y a pas de "dévouement" et sans dévouement, ce cercle nous est fermé.

Sauveteurs auxiliaires

M. Chablais Pascal, chef

Tél. 079 598 48 71