Point favre: Kalavrita des Mille Antigone Cie Philippe Campiche

On se souvient d’Antigone qui, malgré l’interdit, veut donner une sépulture décente à l’un de ses frères. Ici, ce sont mille femmes d’un village du Péloponèse qui, lors du massacre perpétré par les nazis, vont ériger de leurs mains un mausolée à la mémoire de leurs hommes. Avec souffle, sobriété, Charlotte Delbo a écrit cet hymne à la vie, cette épopée débordante d’humanité. On est saisi par tant de générosité confiante, par tant de beauté.

«Les partitions, musicales et littéraires, s’accordent et se succèdent, se chevauchent et s’entraînent avec une précision rare, à la mesure près. Bien souvent la musique vient suggérer ce que les mots n’osent dire ; et les mots viennent préciser ce que la musique raconte. La bienveillance qui unit tous ces interprètes, rassemblés au-delà de leur art, pour le récit et pour la pièce, est palpable dans les regards, dans l’écoute, dans la tension épidermique qui les unit.» Le souffleur, Paris

Récitants : Philippe Campiche, Isabelle Bouhet
Musiciens : Jean-François Gandolfo, Piano
Jacques Bouduban, Violoncelle
Soledina Camesi, Harpe

Adulte : 25 francs
Etudiants -26 ans / AVS : 20 francs
Enfants / Chômeurs : 12 francs
philippecampiche.ch
Durée : 1 heure